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Développer

Au service de la promotion de la population locale, le foyer Tanjomoha s’engage chaque année dans des projets de développement agricoles.

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Soutien régulier aux plus démunis

Tanjomoha agit aussi en dehors des murs du foyer pour aider les familles les plus démunies qui ne peuvent plus subvenir à leurs besoins. Elles sont des centaines dans le voisinage à bénéficier d'une aide au plan sanitaire dans notre dispensaire, et au plan de la scolarisation des enfants, comme mentionné dans les sections Soigner et Eduquer. En plus de cela, nous agissons dans les domaines suivants : 

  • Distribution de vivres aux très pauvres

Chaque lundi, nous distribuons à Tanjomoha du riz et de l'argent à environ 120 familles particulièrement démunies. Nous avons également 2 autres centres de distributions en brousse, pour les plus pauvres des villages environnants.

  • Constructions et réparations de cases

Nous construisons et réparons chaque année des dizaines de cases, sans compter celles post cyclonique.

  • Aide à la prison de Manakara

Chaque mois, nous remettons à une Soeur Fille de la Charité 200kg de légumes secs qu'elle distribue aux prisonniers les plus malnutris. Et chaque année, à la veille de Noël, nous venons célébrer cette fête avec un groupe des jeunes de Tanjomoha, et offrons aux 600 détenus un repas complet (riz, viande, légumes et fruits). C'est alors un grand jour de fête pour eux.

Développement agricole

C'est l'axe de développement privilégié par Tanjomoha. Depuis plusieurs années, le Foyer mène et finance de nombreuses actions destinées à améliorer la sécurité alimentaire de la région. 

  • Réhabilitation de barrages et de canaux d'irrigation de rizières

Les pluies, en général, ne manquent pas dans notre région, mais il faut pouvoir stocker l'eau de manière à irriguer les rizières car il y a toujours des périodes de l'année où celles-ci ne sont pas assez arrosées ce qui provoque de mauvaises récoltes. Au fil des années, nous avons réhabilité 4 barrages dans la région, dont celui de Nohona ci-joint. Nous avons également réhabilité des kilomètres de canaux de manière à transporter l'eau.

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  • Creusement de canaux de drainage de rizières

Il arrive fréquemment que les rizières soient abîmées par un excès d'eau pluviale qui stagne longtemps et compromet la récolte. C'est pourquoi nous avons organisé des VCT (Vivre Contre Travail) avec les villageois afin qu'ils creusent des kilomètres de canaux de drainage permettant d'évacuer l'eau rapidement et protéger le riz qui pousse. Ce procédé s'est révélé très efficace.

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Relances après catastrophes naturelles
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1. Relance post cyclonique

 

Les cyclones sont fréquents dans notre région, et de plus en plus violents. Les plus récents sont Hubert (2010), Binguiza (2011), Chedza (2015) et Batsiraï (2022) qui ravagèrent la région de Vohipeno. Ils détruisent l'agriculture, les maisons et les infrastructures laissant la population en désarroi. Il y a parfois des aides d'organismes publics ou d'ONG mais elles sont généralement très insuffisantes. Voyant la souffrance des populations, Tanjomoha a voulu apporter sa contribution :

  • Aide alimentaire

Nous avons distribué généralement auprès des familles vivants dans les alentours du Foyer des vivres que nous avions sollicités à des ONG ou à des particuliers, ajoutant notre contribution à ce qui était parfois distribué par les grandes organisations (PAM ou autres).​

  • Traitement de la malnutrition infantile

Avec l'insécurité alimentaire qui s'installe, les mères et les enfants ​sont les premières victimes de la malnutrition. Les mères étant en carences alimentaires, beaucoup d'enfants tombent dans la malnutrition. Ils sont conduits à notre CRENAM qui est bien connu dans la région, et les chiffres explosent comme nous l'expliquons dans la section CRENAM.

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  • Relance agricole

Après l'aide d'urgence, il s'agit de parer au risque de famine à moyen terme du fait de la destruction de nombreuses rizières. Nous faisons appel à nos KIFs qui sont nos relais villageois dans toutes les communes du District de Vohipeno, et même au-delà, et nous voyons avec eux comment organiser la relance agricole. Celle-ci consiste à distribuer des semences à toutes les familles paysannes inscrites sur nos listes (20 000 familles après Batsiraï). Nous distribuons selon les cas, des semences de riz à cycle court (avec l'aide de la FAO). Nous achetons des semences de patates douces, de maïs et d'autres sortes de légumes. Cela permet aux gens de produire leur nourriture dans les plus brefs délais. Nous faisons appel à un professeur d'agriculture afin de donner des formations aux KIFs à Tanjomoha.

  • Reconstruction

Beaucoup de cases sont emportées soit par les rafales de vent soit par les inondations. De nombreuses écoles, ainsi que des infrastructures (ponts, pistes et routes) sont endommagées, paralysant ainsi la vie économique et sociale de la région.

Nous nous engageons dans la reconstruction:

  • de centaines de cases pour les plus démunis

  • de bâtiments scolaires, aux toits emportés ou endommagés par des chutes d'arbres

  • de routes et ponts​

Ces travaux très couteux sont financés par la générosité de donateurs qui répondent à notre appel.

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2. Relance post sécheresse

Deux sécheresses restent gravées dans les mémoires, celle de 2017 et surtout celle de 2024-2025 qui a été particulièrement catastrophique pour l'agriculture.

Notre stratégie a été semblable à celle post cyclonique, à l'exception bien sûr de la reconstruction. Notre CRENAM s'est trouvé assailli par une foule d'enfants malnutris et nous avons organisé une relance agricole dans toute la région.

Ancre 3
Le projet "Nouveaux Kombohitra"
Ancre 4

Nous avons mis en oeuvre un projet de développement rural basé sur l'agroforesterie qui connaît un très vif succès. Il s'agit d'aider les familles rurales à devenir autonomes par la mise en place d'un kombohitra qui est un verger très diversifié comprenant des arbres fruitiers produisant de la nourriture toute l'année, ainsi que des arbres de rentes dont on vendra les productions afin de gagner de l'argent. Les bénéficiaires reçoivent un peu d'argent et de nourriture leur permettant de se concentrer sur ce grand travail.

 

Les étapes sont les suivantes :

  • les parents ou les grand-parents doivent donner un terrain d'un ou plusieurs hectares à leurs enfants ou petits-enfants qui deviennent alors propriétaire d'un terrain.

  • encadré par des comités de qui ils ont reçu des formations en arboriculture, les familles bénéficiaires doivent planter des arbres fruitiers qu'on trouve facilement localement (arbre à pain, oranger, manguier, avocatier, bananier, etc.)

  • ensuite, nous leur donnons des jeunes plants en pots de quelques arbres fruitiers, mais surtout d'arbres de rentes (caféiers, girofliers, et canneliers)

D'ici 2 ou 3 ans, ils auront des fruits à manger toute l'année, et des productions à vendre : ils seront autonomes.

Activités génératrices de revenus pour le Foyer
  • Reforestation et scierie

Aujourd'hui encore le Foyer dépend presqu'entièrement des dons des particuliers, des entreprises, et des organisations diverses. Il était important de mettre en place des activités génératrices de revenus qui permettrait au Foyer d'assurer une partie de ses besoins financiers. C'est ainsi que nous avons lancé en 2012, un programme de reforestation sur 120 hectares avec 150 000 arbres plantés. Malheureusement, le cyclone Batsiraï de 2022 l'a endommagé en partie. Nous avons mis en place une scierie pour débiter de nombreux arbres tombés lors du cyclone, et nous avons commencé à vendre du bois de diverses catégories.

  • Cocotiers

​Nous avons commencé à planter des cocotiers en 2020, environ 7 000 poussent et produiront dans quelques années des noix en abondance dont nous projetons de faire de l'huile.

  • Vanille

Nous avons mis en place une plantation de vanille, soit 2 500 pieds qui ont subi les aléas des cyclones Batsiraï et de la sécheresse, mais qui se remettent à pousser. Le marché semble assez incertain pour le moment.

  • Jardins et permaculture

Nous voulons améliorer la productivité de nos jardins afin d'obtenir des légumes en abondance pour nourrir les nombreux pensionnaires du Foyer. Nous avons amélioré la qualité de nos platebandes en nous inspirant des conseils de permaculture donnés par la ferme du Bec-Hellouin. Les résultats sont très intéressants. Cependant, nous avons dû faire fasse à des périodes de sécheresse plus ou moins importantes selon les années, et pour y remédier nous avons mis en place un système d'irrigation goutte à goutte sur 2 500 mètres de platebande. L'expérience est en cours et nous en espérons de bons résultats.

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